Il est juste de voir que la liberté et le tiers-monde sont deux choses totalement antinomiques, en effets, dans la plupart (pour ne pas dire tous) des pays du tiers-monde, la liberté n’existe pas, poussant les gens à fuir leur pays pour découvrir et vivre une certaine liberté dont ils ont entendu parler dans des pays plus riches.
Mais ce qui est paradoxal, c’est que certaines formes de liberté existent et sont accéssibles à ces peuples là, mais une ignorance puissante les en prive, une ignorance nourrie le plus souvent par ce qui fait que les pays riches sont si riches. Je m’explique :
Ces libertés dont je parles, sont les libertés d’utilisation de l’outil élémentaire de travail dans ce monde moderne et de technologie, d’informatique. En effet, dans le monde informatique, la philosophie du libre existe, mais dans le tiers monde, elle est loin d’être en avant-plan.
Vous connaissez peut-être cette philosophie, si vous êtes sur WordPress, il est fort possible que vous la connaissiez, c’est la philosophie même de WordPress, et de plein d’autres logiciels ou sites que vous utilisez ou consultez régulièrement, telque Wikipedia, Joomla, Firefox, VLC, OpenOffice, GNU/Linux, et même le protocole TCP/IP (TCP/IP c’est pour faire très court : Internet) le monde nous entoure, mais qui le sait réellement?
Ignorer que vous êtes libre veut dire que vous ne l’êtes pas.
Ces logiciels sont pour la plupart gratuits, d’accès direct, sans restrictions, offrant à leurs utilisateurs, quelque soit leurs origines, leurs sexes, leurs opinions politiques, leurs appartenances religieuses ou leurs age, la liberté de les utiliser, de les étudier, de les modifier et les adapter à leur besoin, et de les distribuer.
Ce qui est flagrant quand on essaye d’expliquer aux gens ce qu’est le libre, c’est qu’on nous prends juste pour des gens très optimistes, rêveurs et cons, qu’on se lance dans une entreprise où on ne gagne pas d’argent, et qui est déjà vouée à l’échec, car, informatiquement parlant, les gens ne connaissent et ne jurent que par les produits les plus populaires, et donc, le plus souvent, qui se font de la notoriété grâce à des compagnes de marketing intenses. Nous prenons souvent pour exemple MicroSoft et ses produits, ou Adobe.
Loin de moi l’idée de dire que ces produits sont mauvais, bien au contraire, rester au devants de la scène informatique mondial prouve leur grand professionalisme, mais leur philosophie de publication de logiciels privateurs ne m’enchante pas, et pour le tiers monde, les prix de leurs produits ne sont pas des plus accéssibles, et à partir du moment où des alternatives existent et qui plus sont performantes et riches en fonctionnalités, gratuites, et libres, je me suis dit que la sollution est là! Nous pouvons faire faire des économies à nos entreprises en leurs faisant économiser les couts des licences et en leur proposants des logiciels tout aussi performants et sans aucune restriction d’utilisation ! Mais cet argument n’est pas valable, pourquoi ? Ba tout simplement car la contrefaçon est forte dans les pays pauvres, du coup, une copie de Windows 7 ou d’Adobe CS4 ne coute plus que 0,30 € à 1€ , alors comment justifier le prix quant les gens ne payent rien pour des produits qui coutent cher, et comment expliquer les risques et contraintes des contre-façons quant ils cherchent à faire des économies, et qu’ils avancent qu’ils préférent ça car ils connaissent et savent utiliser Windows et Adobe mais que pour changer pour GNU/Linux … ça reviendrait à tout réaprendre… Quelle sollution apporter à ça ??
Une rééducation du peuple pour lui faire comprendre que même si le logiciel privateur lui plait, la contre-façon reste un véritable danger pour lui et ses données ?? Rééducation est un mot un peu fort, je l’avoue.
Quelle dialogue tenir ? quelle sollutions pour agir ?
à suivre…